Couches huggies
Alimentation et croissance
15 août 2016

Le futur père

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La grossesse et l’accouchement sont de moins en moins l’affaire exclusive de la mère et du médecin. Le rôle du père est capital, aussi bien pour la future mère que pour l’enfant à venir. C’est aussi un apprentissage qui commence avant la naissance.

Le père est de plus en plus présent à toutes les étapes de la grossesse; l’échographie, notamment, a bouleversé son rapport intime à l’enfant que porte sa compagne. Mais, si être père est une fonction essentielle, celle-ci ne s’improvise pas, et l’instinct paternel, comme l’instinct maternel, est aussi une question de pratique et de temps. C’est souvent à la femme de faire au père la place qui lui revient et qu’elle doit lui reconnaître, et cela même si elle se trouve dans la situation d’élever seule son enfant. La capacité à être père ne s’invente pas; elle s’apprend d’abord pendant les neuf mois de la grossesse, dans l’échange quotidien avec la future mère, et ensuite, tout au long de l’éducation de l’enfant.

Un mélange d’envie et de responsabilité

Le futur père voit le corps de sa femme se transformer et parfois son humeur changer inexplicablement. Il est tenu d’être présent, rassurant, compréhensif, d’apporter son aide matérielle et assidue, et, en même temps, il doit accepter de céder la première place à l’enfant dans l’esprit de celle qu’il aime. Lui aussi se trouve fragilisé et renvoyé à sa propre enfance, quand il devait partager l’amour de sa mère avec son père. Son futur enfant peut représenter pour lui un intrus ; exclu de la relation directe mère-enfant, il lui faut alors faire face à une relation qui le déstabilise momentanément. Il lui arrivera peut-être de se sentir jaloux de ne pouvoir porter un enfant. Devant cette difficulté à accepter la grossesse de leur femme et leur envie inconsciente de faire un enfant, certains hommes expriment de manière spectaculaire ce désir irréalisable : ils prennent du ventre, ont des rages de dents, des maux d’estomac, etc. Les psychologues appellent ces symptômes la « couvade ».

Certains se sentent étrangers à ce qui se passe pendant la grossesse. D’autres n’attendent pas la naissance pour devenir pères. À vous de décider, sans culpabiliser, de la façon dont vous voulez vivre ces neuf mois d’attente, en sachant qu’il y a plusieurs choses que vous pouvez faire (voir en marge).

Une place à trouver et à prendre

Les hommes sont de plus en plus nombreux à assumer leur part de responsabilité  dans la vie quotidienne du couple et l’éducation des enfants. Mais, si les rôles masculin et féminin sont devenus aujourd’hui plus proches, plus interchangeables, être père et être mère recouvrent des significations différentes, qu’il ne faut pas confondre.

Pour instaurer une bonne relation à trois, il est nécessaire que la mère et le père admettent chacun le rôle de l’autre et assument chacun le sien propre. L’homme-père est avant tout celui qui tient sa place dans l’esprit de la mère ; il est à la fois celui qu’elle aime et celui qui l’a rendue mère. Si elle lui reconnaît ce double place légitime, la mère entretiendra avec son enfant une relation singulière sans pour autant en exclure son mari; l’enfant à son tour saura qu’il compte autant pour sa mère que pour son père, et aura à sa disposition tout ce qu’il faut pour devenir un être autonome. C’est la mère qui annonce à l’homme qu’il va devenir père, mais c’est le père qui donnera son nom à l’enfant, le situant ainsi dans la chaîne des générations, dans l’histoire et dans la culture familiale et sociale. Les psychologues appellent « filiation symbolique » ce processus indispensable à la formation de la personnalité.

Les fluctuations du désir

Au fil des semaines, les relations sexuelles demanderont peut-être quelques aménagements de confort : la position face à face va devenir de plus en plus difficile au cours des derniers mois et il vous faudra faire preuve d’imagination, ainsi que de compréhension, car le désir de chacun évolue. Il arrive qu’un des deux partenaires, à cause de la proximité du bébé, craigne de blesser celui-ci ou de le faire souffrir, ou bien l’imagine comme une sorte de témoin des rapports sexuels entre ses parents. En réalité, le fœtus est bien à l’abri dans l’utérus, mais les sentiments de peur et de honte restent forts, et l’amour physique risque d’en pâtir. Certains hommes gardent un désir très vif pour leur compagne, mais ils la sentent combler par sa grossesse et un peu distante. La frustration qu’ils éprouvent pourra même les aider à s’habituer à l’existence de l’enfant à venir. D’autres prennent leurs distances et, momentanément, ne supportent pas l’idée d’approcher une femme devenue mère, comme s’il s’agissait de leur propre mère.

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