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Bébés calmes, bébés agités

Promos Pampres

Les enfants ne viennent pas au monde munis de qualités ou de défauts d’ordre moral. On ne vient pas au monde paresseux ou travailleur, gentil ou méchant, complaisant ou difficile.
Certes nous connaissons tous des enfants avec des handicaps importants dus, par exemple, à des anomalies de chromosomes, avec un retard mental et des difficultés intellectuelles importantes, et dont le caractère et le comportement ne sont pas les mêmes.
Les enfants mongoliens sont en général doux, gentils et assez faciles à vivre, alors que d’autres affections s’accompagnent plutôt d’un caractère aigre et difficile ; l’anomalie a donc une incidence sur le caractère et l’humeur, sans doute en relation avec les modifications chimiques qui en sont la conséquence.
Malgré cela, la manière dont on s’est comporté, et dont on se comporte avec l’enfant, l’acceptation du handicap par la famille, l’aide qui est donnée, vont avoir un retentissement sur le développement de son caractère, tous les professionnels s’occupant d’enfants handicapés le savent. Tous ces enfants ont des troubles complexes et sérieux avec sans doute des modifications majeures de leur métabolisme, expliquant des différences grossières de comportement. Dans le cadre normal, ces différences importantes du fonctionnement métabolique n’existent pas.
Le pédiatre a la chance et le privilège de suivre les enfants à partir de la naissance, de connaître souvent assez bien les parents, la famille, et de savoir les conditions dans lesquelles ils se développent. Il peut donc analyser leurs comportements au fur et à mesure de leur croissance, et réfléchir au rôle des relations instaurées au sein de la famille.
Certains bébés, par exemple, pleurent beaucoup, presque tout le temps, ne se calment que pris dans les bras, et encore avec difficultés, se réveillent au bout de quelques minutes après avoir été posés dans leur berceau lorsqu’on les a endormis dans les bras.

Ce sont des bébés irritables, semblant souvent mal à l’aise, rarement calmes, chez lesquels s’installent rapidement des problèmes de sommeil, d’appétit.
Ils auront du mal à rester seuls, deviendront exigeants, et, si l’on n’y prend garde, les relations avec eux risquent de devenir de plus en plus difficiles au fur et à mesure de la croissance. Il faut commencer par éliminer une cause physique, particulièrement un trouble digestif du genre reflux ou intolérance. Mais si ces bébés ne régurgitent pas, n’ont pas de diarrhée, il faut évoquer un problème psychologique.

Il y a quelques années j’ai eu l’occasion de suivre, dans la même période, trois nouveau-nés, premiers nés, excités, exagérément trémulant, pleurant beaucoup et souvent, dormant mal, et cela dès l’âge de 4 à 5 semaines. Leurs mères étaient très angoissées, agitées, malhabiles pour les tenir, inquiètes, n’osant pas les manipuler, persuadées d’être incapables de s’en occuper. Dans les trois cas, après avoir été rassurées, après avoir pris le temps de s’occuper de leur enfant plus tranquillement, après avoir essayé de mieux le comprendre, elles ont pu redresser la situation.

Peu à peu les bébés ont été plus calmes, moins irritables, les repas ont été plus faciles, les nuits plus longues. Et vers 4 mois ils étaient devenus trois bébés un peu excitables mais de comportement normal.

Pour les puéricultrices de maternité, qui suivent les bébés dès la naissance, les comportements maternels commencent à influer très tôt sur l’état de l’enfant ; elles savent qu’à une mère particulièrement inquiète ou anxieuse peut correspondre un bébé agité.

Nous avons observé récemment un bébé qui, à partir de l’âge de 1 mois, devenait irritable, pleureur, difficile. Il était surveillé par une nurse manifestement angoissée, inquiète de chaque petit symptôme et en même temps brutale dans la manière de le manipuler, parlant trop, le laissant rarement tranquille, le nourrissant trop.

La mère, très intelligente et très sensible, a bien perçu tout cela. Elle a fait des remontrances à la nurse, lui indiquant ses fautes de comportement ; elle s’est occupée un peu plus de son bébé au moment des repas, du coucher. Peu à peu, il s’est apaisé en se rassurant; en quelques semaines tout est rentré dans l’ordre et à 3 mois il s’agissait d’un bébé calme, tranquille, dormant bien, n’ayant plus aucun problème de régurgitation.

Il en existe d’autres, bien décrits par Brazelton, dits hypersensibles, pleurant beaucoup, difficiles à materner, car ils se détournent volon­tiers et fuient le regard, l’air lointain, les sourcils froncés, difficilement accessibles à la communication.

Et pourtant père et mère sont parfaitement bien intentionnés, essaient d’établir la meilleure relation possible avec leur bébé et peuvent alors se culpabiliser grandement, bien que leur comportement ne soit en rien responsable de celui de leur enfant. On s’est aperçu en effet qu’il s’agissait de bébés ayant du mal à réagir à plusieurs stimulations à la fois.

Hypersensibles, ils ne peuvent réagir qu’à un seul type de dialogue : ou les caresser ou les prendre dans les bras ou les regarder ou leur parler, mais pas tout à la fois.

En cas de surcharge ils se renferment et se coupent du monde extérieur. Ils ont besoin de beaucoup de calme, d’une grande régularité de vie ; il faut être avec eux très léger et doux de la voix et du geste. De cette manière il devient de plus en plus facile de communiquer avec eux, et leur comportement devient normal et attrayant.

Nous voulions montrer, par cet exemple un peu extrême, comment des comportements de bébés (il y en a toute une gamme) peuvent être établis très rapidement et comment les parents doivent y réfléchir pour s’y adapter, adopter leurs rythmes.

En confrontant les observations avec les remarques faites par exemple à propos des bébés hypersensibles, on se rend bien compte que l’évolution dépend de plusieurs facteurs : des différences individuelles probables, existant au départ, en fonction des données génétiques, neurophysiologiques ; des comportements parentaux naturels ; et de la façon dont les parents savent s’adapter au bébé lui-même, tel qu’il naît, et répondre à ses demandes.

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